
La médiation
Cible
L'appel à a médiation est suscitée par une situation difficile qui fait émerger de la souffrance d'une ou des parties en relation.
Public
Toutes personnes dont les relations sont difficiles dans l'entreprise et qui ne réussissent plus à être en lien.
Objectif
Aider les parties à s'écouter et s'entendre.
Trouver un accord validé par chaque partie et établir un accord pour un fonctionnement pérenne.
Pré-requis
Les parties doivent absolument avoir la volonté et la capacité de s’engager dans le processus de médiation.
TYPES DE BESOINS
La médiation est pertinente lors de difficultés relationnelles au sein d'une équipe ou entre deux personnes et dépassionner une relation et plus généralement pour toute demande spécifique nécessitant un appui externe à l’entreprise.
Par exemple :
Deux collaborateurs sont en conflit et la communication est violente créant un climat détestable au sein du service.
Un manager et un collaborateur ne réussissent pas à s'accorder sur leurs objectifs et/ou les moyens de les réaliser.
Des jeux d'influence au sein de l'équipe/de l'organisation créent un climat difficile.
Des collaborateurs ont le sentiment d'être maltraités par leur hiérarchie et ne trouvent pas d'issue à leur situation.
Le rôle du médiateur :
Ecouter de façon neutre les différentes parties, les accompagner à identifier les points sur lesquels les désaccords se sont cristallisés et les aider à les exposer dans une attitude de respect. Ensuite les aider à trouver une solution amiable.
Le médiateur n'est pas un conseiller, il favorise l'émergence d'une solution émanant des parties concernées.
Evaluation
La reconnaissance du changement au fur et à mesure des séances, et à la fin de la médiation

La supervision pour tous
11/05/2018
Comment être serein dans le "bien faire" ? Une solution vous faire superviser!!!!
Tous les professionnels semblent s’accorder sur ce point, dans les métiers de l’accompagnement la supervision est indispensable, elle agit comme garde-fou et nul doute qu’à ce seul titre elle est incontournable. Bien sûr le fou c’est toujours l’autre, le client, le confrère, l’Autre…. Et le superviseur nous le choisissons pour être cet autre auprès duquel nous pouvons évoquer nos doutes, nos frustrations, nos hésitations, nos peurs. Le métier de coach est borné par une déontologie, un code éthique et cependant j’ai souvent été interloquée de voir combien certains de mes confrères franchissaient allègrement les frontières et que sans la supervision je me demande comment ils auraient réintégrer le cadre qu’ils ont au préalable signé, accepté.
Mon inquiétude est de savoir que beaucoup de nos collègues ne sont pas supervisés, elle est fortement recommandée mais non obligatoire.
A titre personnel, pour avoir été supervisée par des professionnels ayant des cadres théoriques très différents, chacune de ces rencontres a été un enrichissement, une confrontation à ma pratique, à mes croyances. Une opportunité de visiter ma réalité sous un angle différent, de visiter d’autres références, d’accroître mes connaissances et aussi parfois de me perdre tant les dynamiques peuvent varier. Ce que j’ai rencontré au cours de ces démarches et ce que je continue de rechercher est l’enrichissement de ma pratique, les rencontres stimulantes qui offrent de nouveaux possibles, des sorties décadrantes pour mieux intégrer le cadre en conscience, en sachant ce qu’il m’apporte de sécurité. Car autant je suis curieuse de visiter, explorer, découvrir les champs des possibles, autant ces explorations s’entendent dans le champ protégé de la supervision. En dehors de cet espace ma responsabilité professionnelle est d’offrir à mes clients un cadre sécurisant. Un cadre où les techniques sont éprouvées, ou les process sont respectés. Autrement dit, avec mes clients je ne joue pas à l’apprenti sorcier. Je me dois de leur donner un environnement structuré.
Aujourd’hui de plus en plus de supervisions se font, pour les professionnels de l’accompagnement, mais aussi les équipes pour les accompagner avec ce regard bienveillant et questionnant à la fois.
ll reste aussi à chacun le libre arbitre de choisir ou non de se faire superviser, de choisir tout aussi librement qui sera son superviseur
Qu’est ce qui va motiver ce choix ? Qu’attendons nous de la supervision ?
Autant de pratiques différentes que d’écoles, autant de personnalités que de superviseurs,
Le choix d’un superviseur, comme celui d’un psy, confesseur, ou médecin, est un choix personnel qui se créée sur la confiance ressentie dans le superviseur.